Récupération de données

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Récupération de données sur serveur

Comment récupérer vos fichiers perdus

Les serveurs sont de véritables piliers des systèmes informatiques des entreprises qui y sauvegardent de nombreuses données précieuses.

Or, que ce soit suite à une panne matérielle, une cyberattaque ou une erreur humaine, il peut arriver que ces données soient compromises ou perdues…

Vous avez perdu des fichiers sur votre serveur ? Vous avez peur de ne jamais les retrouver ? Rassurez-vous, des solutions existent pour récupérer ces données “perdues”.

Mais attention, la récupération de ces dernières obéit à un processus complexe. En cas de mauvaise manipulation, vous pourriez donc les abîmer, ou pire, définitivement les détruire. C’est pourquoi il est préférable de faire appel à un professionnel pour cette mission. Data LabCenter fait le point pour vous et vous aide à y voir plus clair.

Récupérer ses données perdues sur serveur

La perte de données sur un serveur est le scénario cauchemar pour toute entreprise. Outre la perte d’informations précieuses, cela vous expose à des coûts potentiellement astronomiques en termes de temps, d’argent et de réputation. C’est pourquoi il est impératif d’avoir un plan solide de récupération de données en place lorsque cela se produit.

Qu’est-ce que la récupération de données sur serveur ?

La récupération de données sur serveur est un processus qui consiste à restaurer des données qui ont été perdues, endommagées ou rendues inaccessibles sur un serveur.

Cela peut concerner tous types de données :

  • • des fichiers individuels (documents, images, vidéos),
  • • des bases de données (SQL Server, Oracle, MySQL…),
  • • des conteneurs de mails Exchange, Thunderbird,
  • • des machines virtuelles (VMware, Hyper-V),
  • • etc.

Le but de la manœuvre est donc de restaurer ces données afin de les remettre dans leur état antérieur et de les rendre à nouveau pleinement opérationnelles pour les utilisateurs et les applications. Faute de quoi, cela pourrait avoir de lourds impacts pour l’entreprise.

Importance de la récupération de données sur serveur

Les données sont essentielles à plus d’un titre pour les entreprises qui se reposent sur elles pour les opérations quotidiennes, la prise de décision stratégique, la conformité réglementaire et la compétitivité.

Une perte de ces dernières pourrait donc avoir un impact dévastateur pour une entreprise qui devrait alors faire face à :

  • Une interruption de ses activités : les employés pourraient potentiellement ne plus pouvoir accéder aux fichiers et applications dont ils ont besoin pour travailler et les clients pourraient ne plus pouvoir interagir avec l’entreprise.
  • Une perte de rentabilité : même une courte période d’indisponibilité peut coûter des milliers ou des millions d’euros en heures de travail perdues.
  • Une atteinte sérieuse à la réputation : les clients et partenaires peuvent perdre confiance dans la capacité de l’entreprise à protéger leurs données et à maintenir ses services.
  • Des risques juridiques : la perte de certaines données (contrats, informations personnelles…) peut entraîner des litiges et des amendes pour non-conformité.

La récupération de données est donc une opération primordiale pour toute entreprise confrontée à des pertes. Mais attention, il s’agit d’un processus complexe qui doit être mené de manière professionnelle et efficace.

Processus de récupération de données sur serveur

La récupération de données sur serveur est un processus délicat qui nécessite d’avoir recours à des professionnels qualifiés.

Eh oui, il ne s’agit pas simplement de « récupérer des fichiers », mais bel et bien de mener une véritable enquête numérique pour identifier les données manquantes, déterminer comment les extraire et les restaurer dans un format utilisable. Il faut donc agir avec méthode et respecter quelques étapes bien précises.

Évaluation de la situation

En matière de récupération de données, la première étape est toujours de comprendre précisément ce qui s’est passé.

  • • Qu’est-ce qui a provoqué la perte de données : un disque dur défectueux, une attaque ransomware, une mauvaise manipulation sur un ordinateur ?
  • • Quelles sont les données impactées ?
  • • À quand remonte la dernière sauvegarde valide ?
  • • etc.

Pour répondre à ces questions, les experts en restauration de données vont analyser en détail le système, les logs, les configurations. Ils vont interroger les administrateurs et les utilisateurs pour reconstituer le fil des événements.

Cette phase d’évaluation est cruciale pour déterminer la faisabilité et la stratégie optimale de récupération. Elle permet aussi d’estimer les coûts et la durée de l’intervention.

Analyse des disques du serveur

Une fois la situation clarifiée, place à l’investigation technique. Les experts vont mettre les disques du serveur à nu pour sonder leur contenu.

Différents scénarios sont alors possibles selon l’origine de la perte de données :

  • S’il s’agit d’une défaillance matérielle : il faut diagnostiquer et procéder à des opérations de récupération de données sur les disques durs. Pour cela, il faudra par exemple procéder au remplacement des têtes de lecture endommagées afin de pouvoir accéder à nouveau au contenu “perdu” et ainsi lire les données brutes, secteur par secteur. Un travail minutieux qui nécessite un laboratoire équipé des dernières technologies et une grande expertise.
  • S’il s’agit d’une suppression logique : si les fichiers ont été effacés mais que les disques sont intacts, des outils permettent de scanner la surface pour retrouver les données marquées comme « disponibles » mais pas encore écrasées / surchargées.
  • S’il s’agit d’une corruption logicielle : virus, bug, mauvais formatage… Des techniques avancées de reconstitution des structures logiques (tables de partition, tables des fichiers…) peuvent permettre de remettre de l’ordre dans le chaos des données.

Pour faire simple, l’analyse des disques va révéler l’étendue exacte des dommages et confirmer la possibilité d’une récupération. C’est un moment décisif dans le processus qui conditionne la suite des opérations.

Récupération et reconstruction des données

Lorsque les données ont pu être extraites des disques, tout n’est pas terminé pour autant. En effet, ces dernières sont souvent dans un état fragmenté et non structuré. Un gros travail de tri et de remise en forme est alors nécessaire pour les rendre à nouveau exploitables.

Il faudra donc procéder à :

  • La réparation des fichiers corrompus (documents, fichiers multimédias…) via des algorithmes dédiés.
  • La reconstruction des arborescences de fichiers et des métadonnées (date, taille, permissions…).
  • La restauration des fichiers Exchange ou des bases de données Thunderbird (emails, contacts, calendriers).
  • La reprise des bases de données à partir des fichiers de journaux de transactions.
  • La reconstitution des machines virtuelles à partir des différents éléments (VMDK, VHDX…).
  • La vérification de l’intégrité et de la cohérence des données restaurées.

Ces opérations de reconstruction font toute la différence entre une récupération de données brute et une véritable remise en service des données prêtes à être réutilisées. Elles demandent toutefois une connaissance pointue du format des données et de solides compétences en développement.

D’autant plus que ces opérations varieront au cas par cas et dépendront du type de serveur auquel vous avez affaire.

Types de serveurs et configurations

La récupération de données n’est pas un processus uniforme. Elle doit être adaptée aux particularités de chaque type de serveur.

Serveurs physiques

Les serveurs physiques sont des machines dédiées qui hébergent des services, des applications et des données. Ils sont composés de matériel tel que :

  • • des processeurs,
  • • de la mémoire vive,
  • • des disques durs,
  • • et des interfaces réseau.

Ces serveurs offrent généralement de meilleures performances et une plus grande flexibilité de configuration par rapport aux serveurs virtuels. Ils nécessitent cependant plus d’espace, de consommation électrique et de maintenance.

Serveurs virtuels

Les serveurs virtuels, également appelés machines virtuelles (VM), sont des instances logiques qui s’exécutent sur un serveur physique hôte.

Grâce à la virtualisation, un seul serveur physique peut héberger plusieurs serveurs virtuels, chacun ayant son propre système d’exploitation et ses ressources allouées.

RAID et autres configurations de stockage

Pour améliorer les performances et la résilience, les serveurs s’appuient sur des architectures de stockage sophistiquées.

  • • Les baies RAID (Redundant Array of Independent Disks) combinent plusieurs disques en un volume logique géré par un contrôleur. Il existe différents niveaux (RAID 0, RAID 1, RAID 5,  RAID 6, RAID 10…) qui influent sur les procédures de récupération.
  • • Les NAS (Network Attached Storage) et SAN (Storage Area Network) ajoutent encore une couche de complexité. Ils exposent des volumes logiques qui masquent une répartition physique potentiellement alambiquée. La récupération doit tenir compte de ces mappages pour retrouver les bons blocs de données.

Comme vous pouvez le constater, chaque serveur et configuration de stockage (RAID, NAS…) a ses particularités. Il faudra donc adapter le processus de récupération à chacun. Mais le mieux reste quand même de ne pas avoir à faire face à ce genre de situation. Et pour ça, le meilleur moyen est de connaître les principales causes à l’origine de ce type d’incident. 

Causes courantes de perte de données sur serveur

Pour mieux comprendre les enjeux de la récupération de données sur serveur, il faut se pencher sur les principaux scénarios de perte car ceux-ci vont influer sur les méthodes à employer et les chances de succès.

Défaillance matérielle

C’est la cause la plus fréquente et la plus critique car les composants physiques d’un serveur ont une espérance de vie limitée.

En effet, malgré des progrès constants, les disques durs restent le maillon faible avec un taux de panne assez élevé :

  • • Les têtes de lecture/écriture peuvent tomber en panne,
  • • le moteur peut gripper,
  • • les surfaces des plateaux peuvent être rayées ou s’endommager avec le temps…

Autant de défaillances qui compliquent sérieusement la récupération.

Erreurs humaines

Autre grand classique : les mauvaises manœuvres des administrateurs et des utilisateurs du réseau. Un fichier ou un dossier effacé par erreur, un disque mal partitionné, un serveur éteint brutalement…

Cela arrive même aux plus expérimentés. Si la perte est détectée rapidement, les données restent souvent récupérables. Mais plus on attend, plus elles risquent d’être écrasées.

Attaques logicielles

Les serveurs sont des cibles de choix pour les pirates. Applications web vulnérables, mots de passe trop faibles, absence de pare-feu…

Les failles sont nombreuses pour s’introduire dans le système et y semer le chaos. Les ransomwares qui chiffrent les données en échange d’une rançon font d’ailleurs d’importants ravages. Tout comme les virus destructeurs qui effacent ou corrompent les fichiers.

Quelle que soit la cause de la perte de données, celle-ci peut avoir de graves conséquences. Il est donc préférable de tout mettre en place pour prévenir ce genre d’incident.

Stratégies de prévention et de sauvegarde pour les serveurs

Vous l’aurez compris, la récupération de données est une opération lourde et aléatoire qu’il est préférable d’éviter. Pour cela, l’arme absolue reste la sauvegarde. C’est elle qui va permettre de restaurer un serveur en un temps record avec un minimum de perte. Encore faut-il qu’elle soit bien pensée et bien exécutée.

Maintenir des sauvegardes régulières

Le meilleur moyen pour éviter de perdre de précieuses données reste indubitablement la sauvegarde régulière.

Oui, mais qu’entend-on par “régulière” ? En réalité, la fréquence du backup va dépendre du niveau de criticité du serveur et du volume de données produites quotidiennement.

  • Pour un serveur de fichiers classique, une sauvegarde quotidienne peut suffire.
  • Pour une base de données stratégique, on préférera des sauvegardes plus fines : toutes les heures ou en continu avec les solutions de Continuous Data Protection (CDP).

Suivre les bons indicateurs

Mettre en place des sauvegardes ne suffit pas. Encore faut-il s’assurer qu’elles se déroulent correctement et qu’elles seront exploitables le jour J.

D’où l’importance d’une supervision rigoureuse avec les bons indicateurs :

  • • Taux de réussite des travaux de sauvegarde.
  • • Durée des sauvegardes par rapport au planning prévu.
  • • Date de la dernière sauvegarde réussie.
  • • Résultat des tests de restauration réguliers.
  • • État des supports de stockage (disques, bandes…).
  • • Capacité de stockage consommée et restante.

Autant de voyants qui doivent rester au vert sous peine de découvrir des mauvaises surprises au pire moment. Un service informatique bien rôdé suivra ces KPI de près avec des tableaux de bord et des alertes en temps réel.

Surveiller la santé des serveurs

Autre axe majeur de prévention : la surveillance proactive de l’état des serveurs. L’objectif est d’identifier les signes avant-coureurs d’un problème pour agir de manière préventive.

De nombreux outils, payants ou open source, permettent de monitorer en temps réel des indicateurs clés :

  • • Charge CPU, RAM, utilisation disque…
  • • Température des composants.
  • • Erreurs systèmes, événements de journaux.
  • • Statuts des services et des processus critiques.
  • • Temps de réponse des applications…

La remontée de ces métriques permet de lever des alertes, mais aussi de faire du capacity planning. On peut ainsi calibrer finement le dimensionnement des serveurs, planifier les montées de version, optimiser les performances… Une véritable démarche d’amélioration continue de l’infrastructure.

Utiliser des solutions de sauvegarde automatisées

Aujourd’hui, la sauvegarde ne peut plus être une opération artisanale, lancée à la main quand on y pense.

Pour être fiable et exhaustive, elle doit impérativement être automatisée de A à Z. C’est tout l’apport des solutions modernes de backup qui orchestrent l’ensemble du processus :

  • • Planification précise des travaux de sauvegarde selon un calendrier.
  • • Découverte automatique des serveurs et applications à sauvegarder.
  • • Configuration de politiques par type de donnée (rétention, mode de sauvegarde…).
  • • Validation des sauvegardes et reprise automatique en cas d’échec.
  • • Reporting détaillé sur les taux de succès et l’état du système.

Ces outils apportent une vraie valeur ajoutée en fiabilisant la sauvegarde de bout en bout.

Comme vous aurez pu le constater, la restauration de données n’a rien d’une opération anodine. Il est donc important d’agir avec méthode et de confier cette mission à des experts pour éviter d’empirer la situation.

Besoin de récupérer des données perdues ou de restaurer des fichiers corrompus ? Quel que soit votre système d’exploitation (Windows, Linux, etc.), votre type de serveur ou votre configuration (RAID, NAS, etc) Data LabCenter est là pour vous ! N’hésitez pas à nous contacter ! Nos experts feront tout leur possible pour restaurer vos données.

Le mot du technicien

Notre laboratoire dispose de toutes les technologies permettant de travailler sur les disques durs après tous types d’incidents.

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Rétablir un accès sécurisé aux données

Le disque dur possède de nombreuses pièces mécaniques travaillant autour des surfaces magnétiques contenant vos données. Notre objectif premier est de retirer tout obstacle pouvant entraver la lecture des surfaces magnétiques, remplacer les éléments électromécaniques défectueux et rétablir un accès.
Une fois sécurisées, les données seront transférées vers un nouveau support par nos spécialistes.

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Récupération de données après effacement

Dans le cadre d’un effacement / formatage, la surface magnétique sera analysée afin de retrouver vos données perdues.

Contrairement aux idées reçues, il est possible de retrouver vos données après une procédure d’effacement.
Nous disposons de méthodes permettant de retrouver toute votre arborescence même après une longue période d’effacement. Pour les cas les plus complexes, nous effectuons des recherches de fichiers par signature, plus communément appelé “Carving”, pour obtenir les résultats les plus qualitatifs possibles.

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Impact des chocs et des vibrations

Les chocs et les vibrations sont extrêmement dangereux pour ce type de média. Un disque dur mécanique stocke ses données en écrivant sur des plateaux recouverts d’une surface magnétique. Les plateaux tournent à des vitesses pouvant aller jusqu’à 15 000 tr/min. A cette vitesse, un choc peut induire une détérioration de la surface magnétique par les têtes de lecture.

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La menace de la poussière

La poussière est un ennemi redoutable pour les disques durs mécaniques. C’est pourquoi il est impératif d’effectuer les manipulations telles que le contrôle, le changement de bloc de têtes ou une extraction des plateaux, dans une salle blanche et sous une hotte à flux laminaire. La surface de flottement entre les têtes de lecture et les plateaux est si faible, qu’une simple particule de poussière suffirait à détruire les données contenues sur le disque.

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Signalez vos symptômes dès le début

Afin de mieux évaluer la prise en charge de votre disque dur, il est important d’indiquer un maximum de symptômes avant l’incident.

Certains problèmes rencontrés sont symptomatiques et leurs connaissances permettent de gagner un temps précieux pour récupérer vos données.

Vous avez la possibilité d’expliquer votre problème sur le dossier de prise en charge téléchargeable sur le site.